Abri dans une grotte
Les chercheurs travaillant sur un site archéologique appelé Jebel Irhoud au Maroc, dans le nord-ouest de l'Afrique, ont fait une énorme découverte: les restes des plus anciens connus Accueil sapiens jamais trouvé sur Terre. Les restes, qui comprennent un crâne et une mâchoire partiels, appartenaient à cinq personnes, dont un adolescent et un enfant plus jeune. Tous ces vestiges remontent à environ 300 000 ans, ce qui repousse l'origine de notre espèce à 100 000 ans, selon les chercheurs. Leurs travaux sont publiés dans deux articles dans le numéro du 8 juin 2017 de la revue Nature.
Ici, une vue du site montrant les dépôts restants et les personnes qui les creusent (centre). Il y a environ 300 000 ans, ce site, qui aurait été une grotte, était occupé par les premiers hominins.
Une encoche sombre
La zone de fouille est visible sous la forme d'une encoche sombre un peu plus de la moitié de la ligne de crête en pente vers la gauche dans cette image du site archéologique de Jebel Irhoud au Maroc.
Voir nos racines
Le Dr Jean-Jacques Hublin est montré ici lorsqu'il a vu pour la première fois les nouvelles découvertes au Jebel Irhoud au Maroc. Il montre le crâne humain écrasé d'un des individus qui s'y trouve. Les orbites oculaires sont visibles juste au-delà de son doigt.
Crâne écrasé
Deux des nouveaux fossiles de Jebel Irhoud, montrés tels qu'ils ont été découverts lors des fouilles. Le sommet écrasé d'un crâne humain (de l'individu surnommé Irhoud 10) peut être vu au centre de l'image (dans une teinte jaune-brun). Juste au-dessus de ce crâne, appuyé contre la paroi arrière, se trouve un fémur partiel d'un autre individu (surnommé Irhoud 13). Ce que vous ne pouvez pas voir sur cette image, c'est la mandibule de l'individu Irhoud 11, située entre le fémur et le crâne derrière le rocher pointu.
Visages modernes
Les chercheurs ont scanné plusieurs des fossiles avec une tomodensitométrie (micro-CT). Ils ont utilisé les images obtenues pour créer une reconstruction composite du crâne et d'autres fossiles trouvés sur le site du Maroc. Ces premiers Homo sapiens, selon les chercheurs, ressemblaient beaucoup aux humains vivant aujourd'hui; ils avaient des visages modernes.
Pas aussi intelligent
Deux vues d'une reconstruction composite de la plus ancienne connue Homo sapiens fossiles du site de Jebel Irhoud. Bien que leurs visages aient pu sembler modernes, le casse-tête archaïque (bleu) suggère que la forme du cerveau, et peut-être même la fonction cérébrale, étaient différentes, a déclaré le chercheur.
2 Vues
Ce sont deux vues du visage de l'un des individus, surnommé Irhoud 10, dont les restes ont été retrouvés sur le site du Maroc. Toutes les reconstructions proposées du visage de l'individu aboutissent à des traits qui correspondent à ce que l'on trouverait aujourd'hui, ont noté les chercheurs. La découverte suggère que la structure moderne du visage était déjà en place il y a 300 000 ans au plus tôt Homo sapiens connu à ce jour.
Mandibule robuste
La mandibule d'un autre individu, appelée Irhoud 11, représente la première mandibule adulte presque complète découverte sur le site de Jebel Irhoud au Maroc. La forme de l'os et de la dentition avait des caractéristiques à la fois archaïques et plus évoluées, ont noté les chercheurs.
Mandibule virtuelle
Cette reconstruction virtuelle de la mandibule de la mandibule Irhoud 11 a permis aux chercheurs de la comparer avec les mandibules des hominins archaïques, tels que les Néandertaliens, ainsi qu'avec les premières formes humaines anatomiquement modernes.
Faire des points
Les chercheurs ont également trouvé des outils datant de l'âge de pierre moyen sur le site du Maroc. Les outils comprenaient des pointes de pierre ainsi que des flocons de noyau de pierre préparés en utilisant la méthode dite de Levallois développée par les précurseurs des humains modernes.